Bételgeuse, l’épaule droite du fier Orion qui règne sur le ciel d’hiver, a mis les scientifiques sur des charbons ardents pendant plusieurs mois. Étoile rougeâtre, avec une couleur bien identifiable à l’œil nu surtout en comparaison avec la bleue Rigel, le pied gauche du guerrier, Bételgeuse a vu sa luminosité affaiblie pendant plusieurs mois pendant l’hiver 2019-2020.
Les lunes des planètes qui n'ont pas d'étoile mère peuvent posséder une atmosphère et conserver de l'eau liquide. Des astrophysiciens de l'université Ludwig-Maximilian de Munich, de l'université de Concepción au Chili, du laboratoire Lagrange (CNRS-Université Côte d'Azur -Observatoire de la Côte d'Azur) et de l'université de Tokyo ont calculé que ces systèmes pourraient abriter suffisamment d'eau pour rendre la vie possible - et la maintenir.
Cordonnée par Zeinab Khorrami, chercheuse qui a réalisé son doctorat à l’Observatoire de la Côte d'Azur (OCA), une équipe internationale de scientifiques, dont des chercheurs de l’OCA, a étudié un amas d’étoiles situé dans le Grand Nuage de Magellan, galaxie voisine de notre propre Voie Lactée. L’amas R136 se trouve à l’intérieur de la nébuleuse de la Tarentule, plus précisément dans 30 Doradus, une région de formation stellaire. Il a comme particularité d’être extrêmement jeune et de contenir les étoiles les plus massives connues dans l’Univers local. Il constitue donc un endroit unique pour étudier la formation d’étoiles massives et leur évolution.
Une équipe internationale de chercheurs, coordonnée par Mathias Schultheis, astronome au laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur, CNRS, UCA), a révélé pour la première fois la composition et le mouvement d’une des structures de la Voie Lactée, notre galaxie.
Aujourd’hui, les réseaux de télécommunications classiques, fondés sur les ondes radioélectriques, sont au bord de la saturation. Une solution ? les télécommunications optiques, fondées sur le transport de données par la lumière (laser), sont en mesure de multiplier par 10 le débit de ces échanges de données. Mais pour la mise en place de ces nouveaux réseaux à l’échelle de la planète, les chercheurs doivent considérer trois problèmes majeurs qui perturbent ces transmissions : les nuages, les aérosols et la turbulence atmosphérique. Une équipe de scientifiques associant le CNRS, l’Observatoire de la Côte d’Azur et UCA s’est vu confier par l’Agence Spatiale Européenne (ESA), l’évaluation des sites pressentis pour accueillir les stations de ce nouveau réseau. Les chercheurs devront étudier ces trois phénomènes sur chaque site afin de les qualifier et ainsi de permettre de choisir les meilleurs, c’est-à-dire les moins exposés à l’altération des transmissions optiques par le climat, les aérosols et la turbulence dans l’atmosphère.
L'European Research Council (ERC) a pour mission d'encourager la recherche de la plus haute qualité en Europe grâce à un financement concurrentiel. Cette instance européenne soutient les recherches exploratoires lancées par les chercheurs dans toutes les disciplines sur la base de l’excellence scientifique. Dans ce cadre, deux scientifiques du laboratoire Joseph-Louis Lagrange (CNRS-UCA-OCA), Denis Mourard, astronome de l’Observatoire de la Côte d’Azur, et Alessandro Morbidelli, directeur de recherche CNRS, ont obtenu une bourse Advanced Grant de l’ERC pour leur projet de recherche respectif. Ce soutien d’un montant de plus de 2,5 millions d’euros chacun va permettre la constitution d’équipes, sur cinq ans, autour de ces deux lauréats et de leurs collaborateurs actuels. Il représente un financement essentiel au développement de la recherche azuréenne en astronomie et une reconnaissance de la qualité des travaux menés par l’Observatoire de la Côte d’Azur, le CNRS et l’Université Côte d’Azur, au sein de leur laboratoire commun, l’UMR Lagrange.
108 ans après la découverte fondamentale par Henrietta Leavitt des propriétés des étoiles variables dites « Céphéides » pour mesurer les distances dans l’Univers, une équipe internationale de scientifiques coordonnée par un chercheur du Laboratoire Lagrange - Observatoire de la Côte d’Azur/Université Côte d'Azur/CNRS, a fait un pas de plus dans la compréhension de ces étoiles. Cette équipe a observé la Céphéide Carinae (l Car) avec l’instrument MATISSE, situé à Paranal (Chili). MATISSE est un interféromètre qui recombine la lumière recueillie par 4 télescopes du VLT, offrant ainsi la possibilité d’observer la géométrie des objets très lointains, ou d’en réaliser des images aussi détaillées que le ferait un télescope virtuel de 100 mètres de diamètre. Cet instrument, conçu et réalisé principalement à l’Observatoire de la Côte d’Azur, a été installé au Chili à l’automne 2017, et commence tout juste à donner ses premiers résultats scientifiques.
L'astéroïde géocroiseur Apophis fascine car il effectue régulièrement des passages proches de la Terre. En mars 2021 déjà, il est passé à 16,8 millions de km de notre planète et, en avril 2029, il la frôlera à seulement 31 000 km, soit douze fois plus proche que la Lune ! Sa trajectoire est donc surveillée de près depuis sa découverte en 2004.
(Illustration à gauche : © Astronomical Institute of the Charles University: Josef Ďurech, Vojtěch Sidorin CC BY 4.0)
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